Les gestionnaires de projets sont-ils des saucissonneurs ?

Posted on 8 septembre 201519 janvier 2017Categories Traduction

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Les médias sociaux sont le moyen idéal pour répandre des vérités et des demi-vérités, de préférence sous forme d’illustration exprimant un message enthousiaste qui ne craint pas le raccourci, ce qui ne l’empêche pas d’être copieusement partagée et diabolisée. Récemment, un message similaire, concernant les gestionnaires de projets, attira mon attention. À en croire l’image, les gestionnaires de projets seraient des « saucissonneurs », persuadés que neufs femmes peuvent accoucher d’un bébé en l’espace d’un mois. C’est absurde, vous en conviendrez, mais il n’est certes pas rare qu’un texte volumineux, par exemple en français, doive être traduit dans un délai très bref en néerlandais, en anglais et/ou en allemand.

Certains moralisateurs refuseront d’emblée et irrévocablement de s’atteler à une traduction si on ne leur accorde pas le temps nécessaire pour qu’ils puissent accomplir le travail sans l’aide de personne. D’autres accepteront la tâche sans l’ombre d’une hésitation ; une commande importante est toujours bonne à prendre lorsque s’approche la fin du mois. Et si on en croit Sir Richard Branson, en affaires, il faut saisir toutes les opportunités, quitte à réaliser après coup qu’on n’est pas capable de les mener à bien.

Les deux cas de figure subsistent côte à côte, quoique rarement en harmonie. La pertinence se trouve, me semble-t-il, comme souvent, entre les deux. Une approche pragmatique telle que nous l’appliquons chez Déesse, donne lieu à ce que chaque partie sache parfaitement ce qu’elle peut attendre de l’autre.

Qu’en est-il des gestionnaires de projets ?

Pour commencer : est-il possible de répartir une mission de traduction de quelque 100 000 mots (environ 250 feuilles A4) en 10 opérations de 10 000 mots ? Oui. Mais cette option est-elle sérieuse dans tous les cas et en toute circonstance ? Non. Et c’est précisément là où le bât blesse. Tout le monde ne se rend pas compte des risques liés à pareille répartition du job.

Il faut toujours se poser la question quant au but de la traduction, au contexte dans lequel celle-ci sera utilisée, mais il importe surtout de savoir en quelle mesure la traduction doit être vraiment bien faite et consistante. Je m’explique. Si vous voulez faire traduire 50 pages d’un prospectus financier de l’anglais en français, vous avez intérêt à accorder suffisamment de temps au traducteur pour qu’il traduise lui-même l’intégralité du texte (et le temps nécessaire pour le faire relire par un réviseur !). Le texte est destiné à être publié, il importe donc qu’il soit impeccable. De plus, un tel prospectus peut entraîner des procédures juridiques qui n’admettent aucune faute ou équivoque dans la traduction, pas plus que dans le texte source.

Si en revanche vous recevez tout un exposé d’un fournisseur étranger ou une série de documents provenant d’autorités publiques étrangères, et que vous désirez seulement en connaître le contenu (autrement dit : la traduction est strictement informative et se limite à un usage interne), dans ce cas, si vous avez un besoin urgent de la traduction, vous pouvez envisager de partager le texte entre plusieurs traducteurs. Le cas échéant, vous pouvez même laisser tomber le réviseur. Le seul bémol en l’occurrence, est qu’il faut être conscient du fait que la traduction accusera des lacunes du point de vue stylistique, qu’elle comprendra ici et là encore des imperfections (fautes d’orthographe, coquilles, erreurs d’interprétation) et que la terminologie ne sera pas toujours concordante. Soumettez le tout à un réviseur et celui-ci parviendra à rectifier les maladresses les plus flagrantes, mais soyons honnête : la traduction n’en demeurera pas moins une petite monstruosité. Une monstruosité compréhensible, mais néanmoins monstrueuse.

Tout compte fait, quelle est la bonne décision ?

Vous pouvez passer un coup de fil à votre traducteur ou à votre agence de traduction (notamment Déesse) et lui soumettre le cas. Idéalement, vous aurez droit à des conseils judicieux et honnêtes quant aux possibilités, complétés par des indications sur les avantages et inconvénients de chaque option. Fort de ces informations, vous pourrez décider si vous avez besoin ou non de la traduction dans les plus brefs délais et si par conséquent, celle-ci peut être répartie entre plusieurs traducteurs, ou si au contraire, vous devez octroyer plus temps à votre prestataire de services, de manière à obtenir une traduction qui soit soignée jusque dans les moindres détails.

Vous êtes indécis et souhaitez évaluer votre besoin de traduction avec les traducteurs-conseils de Déesse ? N’hésitez pas à nous contacter, sans engagement de votre part. Vous trouverez nos coordonnées en bas de la page.

Des spécialisations

Posted on 1 septembre 201516 mars 2018Categories Commercial, TraductionTags , , ,

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En juillet, à la demande d’une confrère de Flandre occidentale, nous avons traduit une brochure qui traitait de bijoux. Cette collègue était à la recherche d’un traducteur anglais – néerlandais. Après s’être renseignée et avoir passé quelques coups de fil, elle s’est adressée à nous. Ce travail, Déesse l’a volontiers accepté : les vacances d’été allant généralement de pair avec un planning peu chargé. Aussi tout travail supplémentaire est-il le bienvenu.

Sarah se chargerait de la traduction et moi de la révision. À la relecture du travail effectué, je réalisais une fois de plus que la traduction est une discipline à part. Quand bien même un thème peut paraître extrêmement banal (à peu près tout le monde porte des bijoux !), le texte qui en parle peut quant à lui s’avérer bigrement compliqué à traduire.

Personne n’a toutes les spécialisations

Parfois je reçois des courriels de sollicitation de traducteurs et/ou d’interprètes qui prétendent avoir une dizaine de spécialisations. Il arrive aussi que je reçoive de tels courriels de la part d’escrocs, mais cela, je l’ai déjà raconté dans un autre blog (disponible en néerlandais uniquement). Il va de soi qu’il doit être particulièrement difficile d’être spécialisé dans dix domaines différents, même après trente ans de carrière. Si au cours des années, vous avez eu l’occasion de traduire un texte sur les chariots élévateurs, cela ne fait pas de vous un spécialiste de ce type de machines !

Ce point faible pour de nombreux traducteurs, interprètes et agences de traduction, est précisément le point fort de Déesse : nous connaissons nos limites. Nous savons quelles compétences et spécialisations nous maîtrisons en interne : des textes de marketing concernant la mode, les bijoux et accessoires, des traductions à caractère juridique (destinées à la Belgique), l’interprétation de réunions syndicales. Voilà ce qui fait notre force en interne. Mais pas dans n’importe quelle combinaison de langues, cela va de soi.

À chacun ses thèmes

Pour les thèmes et combinaisons de langues qui n’entrent pas dans nos aptitudes internes, nous faisons appel à des traducteurs et interprètes free-lances qui s’en chargent mieux que nous. Parce que chez Déesse, nous sommes seulement satisfaits si nous délivrons de bons textes, et si notre travail d’interprétation est discret, efficace et pertinent.

Vous le remarquez, vous, en tant que client ? Non. Vous nous contactez, Sarah ou moi ; le reste se déroule en coulisse. Il se peut que nous réalisions le travail nous-mêmes. Il est possible aussi que nous fassions appel à un free-lance pour nous donner un coup de main.
Ce qui nous importe, est :

– que vous puissiez vous adresser à une seule personne (par ailleurs bien sympathique) pour tous vos travaux de traduction et d’interprétation ;

– que cette personne vous apporte ses conseils ;

– que vous puissiez compter sur un service optimal.

Nous sommes tous les jours en contact avec différents free-lances (par exemple par le biais de GentVertaalt, un réseau flamand informel de traducteurs et d’interprètes, dont Sébastien est le cofondateur) qui possèdent différents domaines d’expertise et qui proposent leurs propres combinaisons de langues. Déesse sait parfaitement à qui confier quelle mission ; à la grande satisfaction de nos clients.

Mise à jour :

Entre-temps, avec l’expérience, et plus récemment avec l’arrivée de Marc dans notre équipe, notre champ thématique s’est élargi. Nous ne craignons pas les traductions qui portent sur des sujets tels que le management d’entreprise ou l’automobile.

Waarom machinevertaling nog altijd in vele gevallen niet de goede optie is

Posted on 18 mai 201522 juillet 2015Categories TraductionTags ,

Het is en blijft een hete aardappel in de vertaalwereld. Machinevertaling. Niet te verwarren met een CAT-tool (computer assisted translation), die vertalers productiever maakt zonder zelf automatisch te vertalen, tenzij een zin voordien ooit al door een menselijke vertaler vertaald is en wordt ‘herkend’. Ook bij de tolken liet het nieuws over de simultane vertaling van Skype-gesprekken niemand onberoerd. Sommigen zijn voor, anderen zijn tegen. Sommigen geloven erin, anderen denken dat het allemaal zo’n vaart niet zal lopen en steunen daarbij voornamelijk op het argument dat een computer vooralsnog geen nuances en dubbele bodems kan onderscheiden. Daar zit iets in.

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Website vertalen

Posted on 24 avril 201522 juillet 2015Categories TraductionTags , ,

Websites vertalen is momenteel big business. Sinds Google aankondigde dat het responsieve websites hoger zou laten scoren in zijn organische resultaten, hebben heel wat bedrijven en verenigingen beslist om hun website onder handen te (laten) nemen. Als daarbij de content van een website aangepast wordt en de website beschikbaar moet zijn in verschillende talen, dan vragen die klanten logischerwijs een offerte op, of zelfs verschillende, bij een aantal vertaalbureaus.

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La localisation : le pire cauchemar de chaque programmeur

Posted on 7 août 201416 mars 2018Categories Blog, TraductionTags , , , ,

[L’article original a été publié en néerlandais le 7 août 2014.]

C’est un secret de Polichinelle que Déesse s’est lancée dans la traduction et le développement de logiciels. En effet, nous développons pour l’instant un logiciel qui permettra aux traducteurs et interprètes de gérer leurs projets et leur administration.  « Nous », c’est à dire ma collaboratrice, un programmeur professionnel et moi-même. À la base, le logiciel est développé en néerlandais, mais entre-temps nous préparons également le code en vue de sa localisation dans différentes autres langues.

La « localisation », ce terme tant détesté. Il n’est pas facile de localiser du logiciel. Chaque langue ne commence pas à gauche pour aller à droite. Certaines langues sont plus concises que d’autres. Surtout quand le code original est écrit pour l’anglais, les boutons et les zones de texte sont souvent trop petits pour le traducteur français. Les programmeurs connaissent beaucoup de langues (PHP, JavaScript, CSS, et cetera), mais pas les mêmes langues que les traducteurs ; de plus, ils ne peuvent pas tout savoir ni tout connaître. D’habitude, ils rafistolent leur code au fur et à mesure que les traducteurs envoient leurs remarques. Un travail de Sisyphe.

Computerphile est un canal YouTube montrant des vidéos  informatiques. Il y a quelques jours, Computerphile a publié une vidéo sur la localisation de logiciels, vue de la perspective d’un programmeur. Une vidéo drôle et instructive à la fois.

Internationalis(z)ing Code – Computerphile