Qualité, prix et délai en traduction :
retenez-en 2 !

Posted on 30 novembre 201616 mars 2018Categories Commercial, TraductionTags , , , , ,

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Régulièrement, on voit apparaître sur les réseaux sociaux tels que Facebook et LinkedIn la même image composée de trois diagrammes de Venn qui se chevauchent en partie. Sur les trois diagrammes, on peut lire respectivement : « rapide », « bon marché » et « de qualité », la plupart du temps en anglais, rarement en français. L’idée sous-jacente apparaît clairement lorsqu’on se penche sur les intersections : Continue reading “Qualité, prix et délai en traduction :<br />retenez-en 2 !”

Certification SDL Trados Studio 2015

Posted on 12 septembre 20165 février 2018Categories Traduction

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Les progrès technologiques s’invitent chaque jour davantage dans tous les secteurs. Ainsi l’horeca s’est-il vu imposer le système de caisse enregistreuse et vous aurez l’impression de débarquer de l’ère jurassique si d’aventure vous utilisez un titre de transport papier lorsque vous empruntez le métro bruxellois. Le secteur de la traduction n’échappe pas à la tendance. Le grand public est bien entendu familiarisé avec les systèmes de traduction automatique tels que Google Traduction. Continue reading “Certification SDL Trados Studio 2015”

Assermentation et légalisation de traductions

Posted on 11 mars 201621 décembre 2016Categories TraductionTags , , , ,

[Lees hier de originele Nederlandse tekst.]

Les documents, tels que les actes de naissance et les certificats de domicile, destinés aux pouvoirs publics et qui ne sont pas rédigés dans la langue officielle de l’entité requise, doivent être traduits par un traducteur assermenté, également appelé traducteur juré. Dans certains cas, l’assermentation suffit, mais il arrive aussi que la légalisation soit également exigée. Quelle est la différence et comment savoir avec précision ce dont vous avez besoin ?

Traductions assermentées

Une traduction assermentée est une traduction qui porte la signature d’un traducteur assermenté. Une définition toute simple. Un traducteur assermenté est un traducteur qui a prêté serment devant la Justice. Certaines régions de Belgique exigent que les traducteurs assermentés aient également suivi une formation. L’assermentation en poche, un tel traducteur peut rendre certaines traductions « officielles ». L’assermentation d’une traduction est également une exigence pour la légalisation de la traduction par le tribunal et/ou certains ministères et/ou ambassades.

Traductions légalisées

Pour certaines entités requises, une traduction assermentée ne suffit pas. La traduction doit être en outre légalisée. Une légalisation est de fait la reconnaissance de l’authenticité d’une signature. Les légalisations se présentent sous divers degrés. La signature du traducteur est légalisée, soit certifiée, par le tribunal de première instance de l’arrondissement judiciaire où réside le traducteur. La signature du président du tribunal de première instance peut à son tour être légalisée par le SPF Justice. Arrivent ensuite le SPF Affaires Étrangères et éventuellement le consulat ou l’ambassade du pays concerné, autrement dit le pays de provenance du document original ou le pays de destination de la traduction.
Parfois il suffit d’une légalisation par le tribunal, parfois ce sont les ministères qui doivent légaliser et parfois c’est au consulat ou à l’ambassade d’intervenir eux aussi.

Les arbres cachent la forêt

Les règles en matière d’assermentation et de légalisation ne sont pas tout à fait univoques. Privilégiez la sécurité et demandez d’abord à l’entité requise ce que vous êtes tenu de faire avec cette traduction. L’assermentation est-elle nécessaire ? Si tel est le cas, la traduction doit-elle également passer par le tribunal et éventuellement être soumise aussi à « Bruxelles » ? L’entité requise vous le dira. Conseil : demandez aussi s’il existe des exigences spécifiques quant à la forme. Vous ne le croirez jamais, mais l’administration de la ville de Courtrai refusa naguère une traduction assermentée et légalisée de Déesse parce que le cachet du traducteur assermenté n’avait pas été apposé sur le coin supérieur gauche replié des documents reliés par une agrafe. Mieux vaut prévenir que guérir …

Plus d’information sur le site web de SPF Justice

Vous êtes bien traducteur-interprète, non ?

Posted on 17 décembre 201519 janvier 2017Categories Interprétation, TraductionTags , , , ,

[L’article original a été publié en néerlandais le 17 décembre 2015.]

Avec mes articles sur le blog, j’essaie régulièrement d’éclaircir des considérations erronées. C’est notamment le cas aujourd’hui. Et c’est sans faire de salamalecs que j’entre dans le vif du sujet : les traducteurs et les interprètes ne sont pas des dictionnaires ambulants. (Et non, nous ne parlons pas toutes les langues. Et si vous pensez que chaque traducteur ou interprète a l’anglais dans son créneau de langues : la réponse est non.)

Afin de favoriser la lisibilité de cet article, je citerai uniquement les traducteurs, mais mes propos valent aussi bien pour les interprètes.

Les traducteurs vivent souvent les mêmes anecdotes à l’occasion de fêtes de famille ou de soirées de réseautage. Des étrangers rencontrés par hasard commencent par leur demander quel métier ils exercent. Leur réaction : « Oh, vous êtes traducteur-interprète ? Mais quel est votre vrai métier ? » Sur quoi le traducteur explique que traduire est une vraie profession, qui permet en effet de gagner sa vie, et que les traducteurs et les interprètes ne font pas tout à fait le même travail, et qu’il n’est donc pas ‘traducteur-interprète’, mais uniquement traducteur. À peine l’étonnement – et parfois aussi l’incompréhension – est-il dissipé chez votre interlocuteur, qu’il tente de vous retenir : « Savez-vous d’ailleurs ce que signifie ‘ascèle’ en néerlandais ? On m’a posé la question dernièrement à l’occasion d’une partie de scrabble. Eh bien, j’ai d’abord dû chercher avant de connaître le sens du mot en français : sans jambes. Vous savez, ce qu’on appelle vulgairement un cul-de-jatte. Mais alors, comment dit-on cul-de-jatte en néerlandais ? »

Il y a des chances que le traducteur connaisse la réponse, s’il parle le néerlandais et pour peu que le terme existe dans la langue de Vondel. Mais il se peut tout aussi bien qu’il n’en sache rien. Il est possible que le traducteur ait l’air ridicule, mais ne vous fiez pas trop vite à cette impression. Ce traducteur est peut-être excellent dans sa profession ou son domaine. Or, cela n’implique pas qu’il apprenne par cœur les dictionnaires.

Non, d’ailleurs un traducteur ne transpose pas les mots, mais bien les réflexions ou les idées. Un mot ne se trouve jamais seul. Un mot en tant que tel ne dit rien ou si peu. Certains mots ont en outre plusieurs traductions dans d’autres langues. Parfois aussi les traductions sont tellement inattendues, que vous en restez les jambes coupées. Sans doute êtes-vous en train de ricaner, mais c’est la vérité. Daar waar je in Vlaanderen en in Nederland de hond in de pot vindt als het eten op is, ziet je schoonmoeder je ongetwijfeld niet graag in de Arabische wereld. D’accord, il s’agit d’expressions, mais le traducteur, n’applique-t-il pas partout et toujours la même stratégie ? Nous ne transposons pas les mots comme le ferait un dictionnaire de traduction (et comme le font les machines qui prétendent traduire), mais nous essayons de cerner ce qu’un auteur ou un orateur veut vraiment dire, et tentons d’obtenir le même effet dans l’autre langue. Les dictionnaires de traduction sont d’ailleurs l’ennemi numéro un des traducteurs qui ne savent pas comment les utiliser … Traduire ou interpréter littéralement ne se fait qu’à de rares occasions (par exemple dans le cas d’enquêtes policières, quand les suspects utilisent un langage codé). Celui qui reprend les traductions du dictionnaire sans même réfléchir, risque de se retrouver plus d’une fois à côté de la plaque.

En somme, la prochaine fois que vous rencontrez un traducteur ou un interprète, montrez-lui que vous savez qu’un traducteur n’est pas nécessairement un interprète, et inversement, et ne partez pas du principe qu’il a appris par cœur le Petit Robert. Demandez-lui plutôt quels sont les sujets qu’il traite. Il est fort probable que vous trouviez des points communs avec vos champs d’intérêt ou votre profession.