Humain ou machine

Posted on 21 octobre 202121 octobre 2021Categories Blog, Commercial, Communication, Interprétation, TraductionTags , , , , , , ,

Plus que jamais, force est de reconnaître que les machines jouent un rôle prépondérant dans notre vie. Ordinateurs, tablettes et Smartphones nous ont souvent permis de garder le contact au cours des derniers mois alors que distance et isolement nous étaient imposés. Il n’est donc pas surprenant que des applications telles que Zoom et DeepL tentent de franchir une étape supplémentaire dans le remplacement des traducteurs et interprètes humains par des logiciels toujours plus performants. Laissons pour l’instant de côté la polémique sur l’opportunité de ces outils pour nous pencher sur les récents développements, tant dans le domaine de l’écrit que de l’oral.

L’écrit

Faites ce test, rien que pour le fun : tapez “Why is Google Translate” dans la barre de recherche Google. Cette recherche sera automatiquement complétée par des suggestions telles que “so bad”, “incurrate”. Faites-en autant avec DeepL : “Why is DeepL”. Vous obtiendrez au contraire “so good”, “better than google”. DeepL jouit manifestement d’une meilleure réputation que Google Translate. À juste titre ? Le fait est que DeepL a d’entrée de jeu surpassé ses concurrents en faisant appel à la traduction automatique neuronale dès que celle-ci a surpassé les résultats de la traduction automatique statistique et en la combinant avec le matériel informatique (super-ordinateur) nécessaire pour la transformation de quantités colossales de données. Et les résultats sont là. Les chiffres indiquent que le site web de DeepL est visité plus souvent qu’à son tour : Alexa le classe à la 146e place des sites les plus populaires. Si l’entreprise tirait au début ses revenus de la publicité, elle a depuis su conquérir une solide position B2B grâce à des clients tels que Deutsche Bahn, Roche, Fujitsu, Axa, Best Buy, Nokia, Rakuten, Siemens ou encore Elsevier. La fonctionnalité permettant d’ajouter sa propre terminologie au système joue un rôle important pour des clients tels que la Deutsche Bank. Bref, cette entreprise nous réserve sans aucun doute encore bien des surprises, même si elle reste généralement discrète sur ses intentions. Sa nouvelle mission lève un petit coin du voile : to become Europe’s leading AI company. À suivre…

L’oral

La pandémie mondiale a poussé de nombreuses plateformes de conférence en ligne à développer de nouvelles possibilités, entre autres concernant les réunions multilingues et la nécessité d’en assurer l’interprétation. Zoom a ainsi récemment révélé qu’il peaufinait une approche speech-to-text en vue de proposer sur sa plateforme du sous-titrage et de la traduction. Avec Translatotron, Google annonce par contre de la traduction speech-to-speech. Chacun de ces systèmes doit évidemment surmonter bien plus d’obstacles qu’un simple DeepL écrit : outre le défi de faire apparaître une traduction correcte, ils devront avant tout « comprendre » correctement à l’audition. Et encore faut-il qu’il que la traduction soit ensuite correctement restituée à l’oral dans Zoom. Autant dire qu’il s’agit de sacrées prouesses techniques, dont le degré de fiabilité restera encore à tester.

Alors, que faire de tous ces développements ? Chez Eloquentia, nous les suivons étroitement afin de déterminer à partir de quand et comment nous pourrions les utiliser. Nous ne sommes pour l’instant pas convaincus de l’utilité de ces moyens pour notre activité. Les résultats de la reconversion de la langue parlée sont encore à des années-lumière de l’excellence. Si la conversion de l’écrit est bien plus avancée, même un outil tel que DeepL, bien qu’il soit considéré comme excellent, fait de si nombreuses erreurs sournoises nécessitant l’intervention d’un réviseur humain, qu’il n’est pas encore rentable lorsque l’on vise une qualité irréprochable.

Machinevertaling: willen we dat wel?

Posted on 13 avril 201825 mai 2018Categories Communication, TraductionTags , ,

Laat ik maar meteen met de deur in huis vallen: ik ben helemaal niet van plan om mij als de zoveelste gladiator in de arena te begeven om ten strijde te trekken voor of tegen de draak van de machinevertaling, schermend met wetenschappelijke en andere argumenten omtrent de vraag of het al dan niet mogelijk is om een machine een degelijke vertaling te laten afleveren. In dit artikel wil ik het over een andere boeg gooien. Vandaar de vraag in de titel: willen we dat wel, machinevertaling?

Het komt me immers voor dat het debat zich steevast ontvouwt omtrent de vraag of het kan. De vraag of we dat willen, wordt zelden gesteld. En toch lijkt me dat een veel boeiendere vraag, Continue reading “Machinevertaling: willen we dat wel?”

Waarom machinevertaling nog altijd in vele gevallen niet de goede optie is

Posted on 18 mai 201522 juillet 2015Categories TraductionTags ,

Het is en blijft een hete aardappel in de vertaalwereld. Machinevertaling. Niet te verwarren met een CAT-tool (computer assisted translation), die vertalers productiever maakt zonder zelf automatisch te vertalen, tenzij een zin voordien ooit al door een menselijke vertaler vertaald is en wordt ‘herkend’. Ook bij de tolken liet het nieuws over de simultane vertaling van Skype-gesprekken niemand onberoerd. Sommigen zijn voor, anderen zijn tegen. Sommigen geloven erin, anderen denken dat het allemaal zo’n vaart niet zal lopen en steunen daarbij voornamelijk op het argument dat een computer vooralsnog geen nuances en dubbele bodems kan onderscheiden. Daar zit iets in.

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