Concertation sociale plurilingue

Posted on 25 mai 201619 janvier 2017Categories Communication, InterprétationTags , ,

[Lees hier het originele artikel in het Nederlands.]

Les élections sociales 2016 ont eu lieu. Partout en Belgique, c’est l’effervescence au sein des divisions RH des entreprises employant plus 50 personnes. Le scrutin est dépouillé, les noms des élus doivent être rendus publics et le coup d’envoi de la concertation sociale dans le cadre d’un comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et/ou d’un conseil d’entreprise (CE) doit être donné. Une tâche ardue, vu que les procédures sont très strictes et demandent une excellente communication de la part des directions.  Hélas, c’est précisément sur ce point que le bât blesse auprès de beaucoup d’entreprises. Et c’est d’autant plus vrai lorsque la communication doit se faire en plusieurs langues.

Chaque organisation a ses propres us et coutumes, mais les élections sociales peuvent cependant donner lieu à une importante volte-face dans « la manière de faire ». Si en tant qu’entreprise, vous dépassez un certain seuil (50 ou 100 salariés), vous êtes tenu soudain à officialiser la concertation sociale sous la forme d’un comité ou d’un conseil d’entreprise. Ce qui implique que le personnel a, du jour au lendemain, des délégués comme porte-parole et un contact moins direct avec la direction. La direction, pour sa part, doit également s’entretenir avec ce même groupe restreint d’interlocuteurs, la délégation des travailleurs, qui s’exprime au nom de sa base.  Cette nouvelle forme de concertation sociale demande souvent une période d’adaptation. L’on doit s’accoutumer aux procédures, s’habituer les uns aux autres aussi, mais tout dépend essentiellement de la qualité de la communication (plurilingue).

Si Déesse n’offre pas (encore) de conseil en concertation sociale à proprement parler, en revanche, elle aide ses clients en assurant une bonne gestion du plurilinguisme que présentent ces réunions.  Les interprètes de Déesse maîtrisent parfaitement le sujet et se voient fréquemment confier l’interprétation simultanée de réunions syndicales. Il ne faut pas sous-estimer l’impact que peut avoir l’interprétation simultanée sur la qualité de la concertation sociale, lorsque les personnes présentes ne pratiquent pas suffisamment  la langue respective de chacun. Grâce aux interprètes dignes de ce nom, capables de produire une interprétation  simultanée correcte et par-dessus tout nuancée de ce qui se dit, vous évitez que les délégués (tant du côté de l’employeur que de celui des employés) ne soient obligés de s’exprimer dans une langue différente de leur langue maternelle, pour s’entretenir de sujets sensibles, voire explosifs, risquant de la sorte de faire échouer la concertation. En investissant, pour votre concertation sociale, dans une interprétation simultanée de bonne qualité, vous évitez que les négociations échouent en raison de propos erronés ou de malentendus causés par la maîtrise insuffisante des langues. À chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Les directions savent certes comment diriger leur société. Les travailleurs et leurs délégués savent certes comment pratiquer leur métier respectif. Nos interprètes simultanés savent, eux, comment exactement reproduire l’impact de vos propos dans une autre langue.

Les interprètes de Déesse sont à votre disposition pour vous conseiller sans engagement de votre part. Vous trouverez nos coordonnées en bas de la page.

Cabines d’interprétation : on ne peut pas les installer n’importe où

Posted on 18 mars 201619 janvier 2017Categories InterprétationTags , , ,

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Non, en effet. Les cabines d’interprétation démontables ne permettent pas d’être disposées n’importe où.  Bien qu’elles ne passent pas inaperçues, il n’est pas rare qu’à la réservation d’une salle de réunion on oublie d’en tenir compte et de vérifier s’il y aura de la place pour toutes les cabines dont on aura besoin. Elles ne sont peut-être pas énormes, mais chacune requiert quand même une superficie de 2 mètres sur 2,  ainsi qu’un petit mètre supplémentaire du côté ou à l’arrière, afin de pouvoir ouvrir la porte. Ce n’est pas un drame si l’espace est un peu limite lorsqu’il ne faut prévoir qu’une cabine, mais pour les comités d’entreprise européens, nécessitant par exemple six cabines, l’espace disponible devient une condition essentielle.

Cela explique pourquoi figure bien en vue de notre check-list pour l’organisation de réunions, sous le point « réserver une salle », un commentaire concernant les dimensions des cabines. Croyez-en mon expérience, quand notre technicien arrive sur place pour installer les cabines et qu’il constate qu’il manque de l’espace, le stress s’invite dans la place. Et les interprètes ont beau être flexibles, ils préfèrent quand même ne pas être confinés dans un placard, sans avoir vue sur la salle. Une réunion avec des interprètes qui opèrent depuis une cabine d’interprétation démontable ne s’improvise dès lors pas.

Si vous ne parvenez pas à réserver une salle offrant suffisamment de place pour des cabines d’interprétation, ou une salle équipée de cabines fixes, ou si vous ne souhaitez tout simplement pas la présence d’interprètes dans votre salle, dans ce cas, vous pouvez toujours opter pour des interprètes à distance. Nos interprètes travaillent en l’occurrence depuis nos propres locaux. Sur place, chez vous, rien ne doit être installé, si ce n’est l’équipement audio indispensable (microphones, haut-parleurs, système de diffusion infrarouge) et une caméra. Un technicien manipule alors la caméra pendant la réunion, de sorte que vous puissiez vous concentrer sur votre réunion sans devoir vous soucier de la technique.

Quoi qu’il en soit, il est recommandé de toujours contacter suffisamment longtemps à l’avance votre agence d’interprétation et de traduction afin de préparer pertinemment la manière d’aborder votre réunion.

Check-list pour l’organisation de réunions

Posted on 19 janvier 201615 janvier 2018Categories InterprétationTags , , , , ,

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En 2016 aussi, Déesse continue de vous apporter aide et conseil.

Tout le monde participe tôt ou tard à une réunion. Que vous travailliez pour une grande entreprise ou pour une PME, un service public ou une association. Il vous arrive peut-être parfois de devoir organiser une réunion avec des collègues, des clients ou des fournisseurs. Et qui sait, peut-être devez-vous en l’occurrence faire appel à des interprètes ? Il est probable que vous sachiez comment vous y prendre, surtout si vous n’en êtes pas à votre coup d’essai. Mais il se peut aussi que vous n’ayez aucune expérience de l’organisation de réunions et que quelques consignes soient les bienvenues. Sur le net circulent bon nombre de listes qui énumèrent ce que vous devez faire lorsque vous programmez une réunion. Mais à quel moment devez-vous contacter votre agence de traduction (ou mieux : une agence d’interprètes spécialisée comme Déesse) pour préparer la traduction simultanée de votre réunion ? Et quand faut-il que vous réserviez vos interprètes ?

Aussi avons-nous cru bon, au sein de l’agence d’interprètes Déesse, de constituer notre propre check-list, que vous pourrez consulter chaque fois que vous êtes chargé d’organiser une réunion pour laquelle vous devez faire intervenir des interprètes.  Vous trouvez la check-list ici.

Si vous désirez avoir une idée de l’équipement requis avant même de contacter une agence de traduction, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur notre Guide de l’équipement des interprètes. À l’aide de quelques questions simples auxquelles il vous suffit de répondre par oui ou par non, vous obtenez une indication quant à la manière de procéder et l’équipement éventuel de votre (vos) interprète(s).

Le pense-bête de l’interprétation vous informe déjà dans une large mesure, mais rien ne remplace bien sûr le conseil ad hoc d’un interprète avisé. Vous hésitez sur la manière d’aborder la traduction simultanée de votre réunion ? Dans ce cas, contactez sans plus attendre l’un des interprètes de l’agence Déesse. Vous trouverez nos coordonnées en bas de la page.

Vous êtes bien traducteur-interprète, non ?

Posted on 17 décembre 201519 janvier 2017Categories Interprétation, TraductionTags , , , ,

[L’article original a été publié en néerlandais le 17 décembre 2015.]

Avec mes articles sur le blog, j’essaie régulièrement d’éclaircir des considérations erronées. C’est notamment le cas aujourd’hui. Et c’est sans faire de salamalecs que j’entre dans le vif du sujet : les traducteurs et les interprètes ne sont pas des dictionnaires ambulants. (Et non, nous ne parlons pas toutes les langues. Et si vous pensez que chaque traducteur ou interprète a l’anglais dans son créneau de langues : la réponse est non.)

Afin de favoriser la lisibilité de cet article, je citerai uniquement les traducteurs, mais mes propos valent aussi bien pour les interprètes.

Les traducteurs vivent souvent les mêmes anecdotes à l’occasion de fêtes de famille ou de soirées de réseautage. Des étrangers rencontrés par hasard commencent par leur demander quel métier ils exercent. Leur réaction : « Oh, vous êtes traducteur-interprète ? Mais quel est votre vrai métier ? » Sur quoi le traducteur explique que traduire est une vraie profession, qui permet en effet de gagner sa vie, et que les traducteurs et les interprètes ne font pas tout à fait le même travail, et qu’il n’est donc pas ‘traducteur-interprète’, mais uniquement traducteur. À peine l’étonnement – et parfois aussi l’incompréhension – est-il dissipé chez votre interlocuteur, qu’il tente de vous retenir : « Savez-vous d’ailleurs ce que signifie ‘ascèle’ en néerlandais ? On m’a posé la question dernièrement à l’occasion d’une partie de scrabble. Eh bien, j’ai d’abord dû chercher avant de connaître le sens du mot en français : sans jambes. Vous savez, ce qu’on appelle vulgairement un cul-de-jatte. Mais alors, comment dit-on cul-de-jatte en néerlandais ? »

Il y a des chances que le traducteur connaisse la réponse, s’il parle le néerlandais et pour peu que le terme existe dans la langue de Vondel. Mais il se peut tout aussi bien qu’il n’en sache rien. Il est possible que le traducteur ait l’air ridicule, mais ne vous fiez pas trop vite à cette impression. Ce traducteur est peut-être excellent dans sa profession ou son domaine. Or, cela n’implique pas qu’il apprenne par cœur les dictionnaires.

Non, d’ailleurs un traducteur ne transpose pas les mots, mais bien les réflexions ou les idées. Un mot ne se trouve jamais seul. Un mot en tant que tel ne dit rien ou si peu. Certains mots ont en outre plusieurs traductions dans d’autres langues. Parfois aussi les traductions sont tellement inattendues, que vous en restez les jambes coupées. Sans doute êtes-vous en train de ricaner, mais c’est la vérité. Daar waar je in Vlaanderen en in Nederland de hond in de pot vindt als het eten op is, ziet je schoonmoeder je ongetwijfeld niet graag in de Arabische wereld. D’accord, il s’agit d’expressions, mais le traducteur, n’applique-t-il pas partout et toujours la même stratégie ? Nous ne transposons pas les mots comme le ferait un dictionnaire de traduction (et comme le font les machines qui prétendent traduire), mais nous essayons de cerner ce qu’un auteur ou un orateur veut vraiment dire, et tentons d’obtenir le même effet dans l’autre langue. Les dictionnaires de traduction sont d’ailleurs l’ennemi numéro un des traducteurs qui ne savent pas comment les utiliser … Traduire ou interpréter littéralement ne se fait qu’à de rares occasions (par exemple dans le cas d’enquêtes policières, quand les suspects utilisent un langage codé). Celui qui reprend les traductions du dictionnaire sans même réfléchir, risque de se retrouver plus d’une fois à côté de la plaque.

En somme, la prochaine fois que vous rencontrez un traducteur ou un interprète, montrez-lui que vous savez qu’un traducteur n’est pas nécessairement un interprète, et inversement, et ne partez pas du principe qu’il a appris par cœur le Petit Robert. Demandez-lui plutôt quels sont les sujets qu’il traite. Il est fort probable que vous trouviez des points communs avec vos champs d’intérêt ou votre profession.

Quand une demi-journée en est-elle réellement une ?

Posted on 11 décembre 201516 mars 2018Categories InterprétationTags

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Nombreux sont les clients (potentiels), désireux de louer les services d’interprètes, pour qui les tarifs d’interprètes de conférences et la manière de les déterminer prêtent à confusion. C’est notamment le principe des « demi-journées » qui peut paraître assez vague. Quand une demi-journée en est-elle réellement une ? J’explique volontiers quelle est l’approche de Déesse .

La théorie

L’idée sous-jacente est que la norme consiste à compter une journée entière quelque soit la mission à accomplir, à moins que les circonstances permettent – si une seconde commande venait s’ajouter à la première pour cette même journée – de combiner deux missions d’une demi -journée. Donc : étant réservé pour une première « demi-journée », un interprète devrait être en mesure d’y tricoter une deuxième « demi-journée ».  Cette explication est plutôt abstraite, mais quelques exemples la rendront sûrement plus claire. Un tarif demi-journée ne peut pas être proposé pour n’importe quelle langue. Pour des langues telles que le tchèque, le client paie d’office une journée entière. D’autres langues, plus courantes, appliquent des tarifs demi-journée.

Tout part de Bruxelles

D’abord, il faut tenir compte du fait que l’on part toujours du principe que les interprètes résident et travaillent à Bruxelles. Ainsi, vous n’intervenez pas dans les frais de transport pour des missions qui se déroulent en région bruxelloise et nous évaluons toujours si une « demi-journée » peut être combinée avec une autre « demi-journée » à Bruxelles.

Comment combiner plusieurs missions ?

Il n’est pas toujours aisé d’expliquer aux clients que nous devons facturer une journée entière pour ce qui à leur yeux ne fait même pas une demi-journée, mais la logique sur laquelle repose le raisonnement est limpide et pertinente. Ce n’est pas parce qu’on interprète pendant deux heures, disons de 12 h 00 à 14 h 00, que nous ne pouvons facturer que deux heures. Il faut en effet également tenir compte du temps de déplacement et de préparation. Ces deux heures en font dès lors vite quatre, pour ne pas dire cinq. Considéré au sens strict, cela fait déjà plus d’une demi-journée qui, elle, ne comprend en tout et pour tout que quatre heures de présence au maximum. De plus, aucun interprète n’accepterait cette mission s’il n’était payé que deux heures. Et si ailleurs ils travaillent plus longtemps, ils seront payés une journée entière.

Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, en principe on ne facture qu’une demi-journée dès lors qu’il est possible de combiner cette demi-journée avec une seconde demi-journée. À cet égard, une réunion matinale ne pourrait pas déborder au-delà de 12 h 30 ou 13 h 00, de sorte à ce que l’interprète puisse arriver parfaitement à l’heure pour la seconde mission qui débute à 13 h 30 ou 14 h 00.  Vous l’aurez deviné : dans ce cas, une après-midi de réunion qui est considérée comme une demi-journée, ne peut difficilement commencer beaucoup plus tôt que 13 h 30.

De la Panne à Athus

N’oubliez pas que notre point de départ est toujours Bruxelles. Une réunion de 9 h 00 à 13 h 00 à La Panne peut difficilement être considérée comme une demi-journée, étant donné que l’interprète ne pourra jamais être opérationnel à 13 h 30 ou 14 h 00 à Bruxelles pour entamer une seconde réunion. Aussi la réunion de la Panne est-elle considérée comme une journée entière. En outre, pour une mission se déroulant à La Panne, une indemnité de déplacement est portée en compte, calculée à partir de Bruxelles, mais cela dit entre parenthèses. Supposons toutefois que cette même réunion se termine à 11 h 30. Dans ce cas, le tarif d’une demi-journée s’avère défendable.

En marche vers Bruxelles

Deuxième exemple : vous organisez une conférence à Vilvorde à partir de 14 h 30. Vous pouvez en l’occurrence revendiquer le tarif demi-journée pour des langues telles que le français, l’anglais ou l’espagnol. Nos interprètes peuvent parfaitement commencer leur journée de travail par une autre réunion, quelque part à Bruxelles, qui durerait par exemple jusqu’à 13 h 00, pour arriver ensuite à l’heure à leur deuxième rendez-vous de travail à Vilvorde. De surcroît, une telle mission n’impliquerait pas de frais de déplacement.

Pour en être sûr : renseignez-vous

En résumé :

Le tarif demi-journée est une faveur qui dans certains cas peut vous être accordée.

Une demi-journée doit pouvoir être combinée avec une deuxième demi-journée à Bruxelles.

Une matinée dure tout au plus jusqu’à 13 h 00.

Une après-midi ne peut débuter qu’à 14 h 00, exceptionnellement à 13 h 30.

J’espère que les explications ci-avant sont claires. Mais pour être tout à fait sûr du cas qui vous intéresse, interrogez-nous. Nos interprètes-conseils peuvent vous renseigner sur le coût exact de l’interprétation de votre événement.